En route vers 2022 : EMERGING Valley, un plaidoyer pour favoriser les synergies économiques et technologiques au prochain Sommet Union Européenne-Union Africaine.

EMERGING Valley s’est conclu par un échange au plus haut niveau entre : Antoine SEBERA, Chef de l’Innovation au Gouvernement du Rwanda, Papa AMADOU SARR, Ministre Délégué général à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes, Eva Sow EBION, Directrice i4policy, Antoine SEBERA, Government Chief Innovation Officer of Rwanda, Omar CISSE, CEO de Intouch et Pawel HANSDORFER, Senior director of international business d’Asseco organizations in Africa. De nombreuses idées maîtresses sont ressorties de ce débat passionnant.

Premièrement, en matière de souveraineté numérique. Le Sénégal est l’un des pays africains de l’ouest modèle en la matière. Le pays a construit ses propres datacenters “qui n’ont rien à envier à nos voisins marocains ou nigérians ! ” souligne Papa AMADOU SARR. Le pays y a migré toutes ses données administratives, “la crise Covid a accéléré notre transition », précise-t-il. De manière globale, Il est important que chaque pays africain développe sa propre stratégie nationale, accompagnée d’infrastructures et d’un plan d’actions à développer. Pour que cela fonctionne, ces élaborations de stratégies doivent être coconstruites avec tous les acteurs de l’écosystème national. C’est d’ailleurs ce qu’a fait le Rwanda. Antoine SEBERA a ainsi expliqué que, très vite, le gouvernement a pris conscience de la nécessité d’inclure les entreprises, startups et organisations à la table des réflexions et décisions pour développer une stratégie impactante.

Il est, en outre, nécessaire de développer une approche panafricaine en matière d’infrastructure de données tout en maintenant un équilibre entre protection des données et qualité du stockage.

Enfin, pour que l’Afrique devienne une véritable “usine à licornes”, trois conditions doivent être réunies : une connectivité de qualité au-delà des centres urbains, des financements de qualité dans la formation pour les jeunes et les femmes, et enfin la nécessité de de mettre les entreprises au centre des discussions en matière d’élaboration de stratégies numériques.”

D’autre part, à l’approche du Sommet Union Européenne-Union Africaine, il est nécessaire de ré-équilibrer le dialogue, de formaliser le “savoir-faire africain” et de montrer qu’un partenariat gagnant-gagnant est possible.

Samir ABDELKRIM conclut : “Cette 5ème édition a été un véritable succès. Tout d’abord, je souhaite remercier mes équipes, qui ont œuvré pendant des mois pour que l’événement puisse se réaliser. Je remercie également tous les participants, les Ministres, les Investissements, les acteurs du Territoire Aix-Marseille-Provence, les incubateurs et les startups d’avoir répondu massivement présents et de m’avoir fait l’honneur d’intervenir lors de ce Sommet.

 

“Au cours de ces 54 sessions, de nombreuses idées ont été proposées aussi bien pour montrer que l’Afrique est aujourd’hui une place mondiale que tout autre pays du monde ne peut négliger en termes de business. Nos différents speakers ont aussi montré à quel point l’innovation africaine peut être motrice pour résoudre les grands défis de notre monde.

De nombreux challenges, nationaux et panafricains, restent à résoudre mais l’intérêt de la communauté internationale et notamment des plus grands fonds d’investissement montrent qu’un changement de paradigme s’opère.

Fort de cette journée intense, nous préparons un plaidoyer, basé sur tous ces échanges, pour que l’innovation africaine pèse dans le jeu des discussions du prochain Sommet entre l’Union Européenne et l’Union Africaine.”

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